Plutôt que de jeter, puisque savon je sais faire, savon j'en ferai.
Par chance, aucun de ces gras ne heurte mes narines.
Alors cette fois, on vide tout dans un récipient, on note la quantité et on voit ce que ça donne dans le calculateur :
Pas mal, non?
Mais bon, puisque savon je sais faire, instinct il y a d'ajuster les prévisions avec quelques ajouts.
Puis tant qu'à vider les armoires, j'ai aussi un fond d'avoine colloïdale que je dilue dans l'eau et j'y ajoute du miel, seulement 1% du poids des huiles, car je ne veux pas de volcan, ni de craquelure. La phase de gel, qu'elle soit entière ou partielle, est la bienvenue. Je vais aussi utiliser une infusion corsée de cannelle et épices pour diluer ma soude. Je n'ai pas de photo, mais le mélange soude-infusion était d'un beau rouge vin!
Avoine et miel
Thé chaï + épices pour l'infusion
Les huiles liquides
Les beurres
Démoulé et coupé environ 18 heures plus tard. Il a une odeur douce, légèrement sucrée, qui rappelle le son d'avoine. Dans le gros moule, il y a eu une phase de gel, mais pas dans le moule aux roses.
Notez la différence de couleur.
Ici, la batch de 5kg, où on voit la phase de gel au centre.
Pour couper un aussi gros pain de savon, j'ai un instrument fabriqué sur mesure par le mari d'une savonnière (salut Mémé Lulu!). Ça me permet de diviser le pain en 3 et ensuite couper en tranches.
Mission accomplie!
Mais des huiles périmées, il m'en reste encore ... Beaucoup!